Une Arrivée...Une rencontre ? [LIBRE]

Fou. Il devait être fou. Cette question se répétait inlassablement dans l'esprit d'un jeune homme. Ce dernier se trouvait actuellement assis sur un rocher, surplombant l'un des nombreux villages de Other Earth. Il regardait la vie s'épanouir, perdu dans ses pensées. Son regard d'une douce couleur bleu semblait bien vague et lointain. Ce fut dans cette étrange position que le trouvèrent ses deux compagnes : Elir et Kazeki.
Ni l'une, ni l'autre, ne savaient s'il était bon de sortir l'humain de sa rêverie...et pourtant, une voix douce et tendre se fit entendre dans l'esprit de ce jeune homme :

~ Musuko...Quelque chose ne va pas ? ~

Face à la question inattendu, Unae Meiroo, car c'était lui, sursauta et faillit déraper pour tomber dans le vide. Il ne dût sa faculté à rester pied à terre qu'à une seule chose : ses réflexes. Lâchant un soupir, il croisa les émeraudes inquiètent de sa tendre dragonne. Cependant, il eut rapidement un corps de serpent glissant entre les mains...et une voix sifflante qui lui disait :

¤ Tu donnes une allure bien pathétique de ta perssssonne Nana-kun.
- Je ne te permet pas Elir ! Ssssimplement, je trouve que ssss'est une mauvaissse idée que de venir icccci.
- Mauvaissse idée ? Pour qui ? Toi ou le travail ? Je te rappelle que nous n'avons plus un sssssou !
- Je sssais Elir....je ssssais... ¤

Un moment de silence s'installa au sein de l'étrange groupe. La jeune vipère avait prit place autour du cou de son maître, alors que le vent se levait délicatement. La dragonne, allongée et détendu, semblait soucieuse. Le léger plateau rocheux où ils s'étaient posé la veille, le continent ne possédant pas de réelle forêt, leur servait d'habitat le temps qu'ils trouvent un travail intéressant, et quitte les lieux pour une des îles.

~ Ce qui te gênes, ce ne serait pas ta famille Musuko ? ~

Un seul regard suffit à la dragonne pour comprendre que le tracas de son dragonnier venait de sa lignée. A l'entente de cela, la vipère ne pût s'empêcher de faire une remarque :

¤ Tsss ! Cccces deux pattes ne méritent aucunement que tu penssses à eux ! Ils t'ont renié car tu ne voulais pas devenir chevalier. Un plussss ssselon moi. Cccces brutes ne penssent qu'à ssse battre et ne connaisssent pas la tranquilité de la nature ! Et ccccela ssse dit élémentaire. ¤

La remarque de la vipère fit naître un sourire amusé sur les fines lèvres aristocratique du Maître des Reptiles. Décidément, il avait une amie particulière. Cependant, lorsqu'il voulut répondre à la petite peste, la voiux de sa dragonne retentit à nouveau dans son esprit :

~ Quelqu'un arrive Musuko ! ~

Le regard du jeune homme se fit plus dur, et, se relevant, il posa sa main à son étui de poignard...au cas où. Après tout, il était proche de sa dragonne, et sa petite vipère avait du venin à revendre en cas de pépin !

"Qui va là ?" demanda-t-il vers les rochers qui les entouraient...rochers qui les cachaient mais pouvaient aussi cacher autrui !

Une jeune femme de 22 ans passait par là lors d'une ballade pour reprendre une profonde réflexion, se trouver avec les éléments de la nature et méditer. Son visage était doux mais sévère, ses yeux qui changeait de couleur spontanément était la seule preuve qu'elle vivait encore. Elle n'affichait aucun sourire, la moindre émotion ne fut palpable. Elle marchait quand elle entendit une voix, celle d'un homme, quelqu'un s'y trouvait et il l'avait déjà remarqué. Qu'importe, la jeune femme avançait doucement, sorti derrière les rochers qui lui cachait une vue magnifique ou le paysage fut taché par trois êtres. Elle marchait doucement, lentement et si gracieusement que l'on ne voyait pas trop si elle avançait ou pas. Le soleil était haut dans le ciel l'immensité bleu hébergeait des oiseaux magnifiques. Cette carte postal était aussi rocheuse que dans les montagnes. Évidement puisque nous nous trouvons dans les monts.
La jeune inconnue seule, le visage rayonnant. Ses yeux lumineux, étaient rivés sur l'inconnue du jour.

Il était haut, beau de figure, svelte mais méfiant car il avait posé sa main sur son arme bien dissimulée. La jeune femme se trouvait à plus de quatre mètres de ce dernier. Pas la moindre émotion la gagnait, pas le moindre mot, juste le regard qui chahut comme le vent qui sifflait un peu plus bas dans les vallées. Elle restait la, bien debout, sa courte robe noir mettaient en valeur ses formes, ses chaussures noirs également ressemblait plus une arme bien dangereuse couverte de lames coupantes. Elle était elle aussi armée,mais, cette femme ne craignait absolument pas ce jeune homme qui la dévisageait, la main toujours posée sur le fourreau de son arme. Jusqu'ici, l'inconnue n'avait pas déserrée les lèvres ni baisser son regard percutant. On dirait qu'elle pouvait voir au travers de lui sans problème mais ce n'était pas le cas. L'étrangère fixait l'homme avec un regard si froid que l'on n'eut l'impression qu'il neigeait autour d'elle. C'était le silence total... un silence qui s'installait à la veille d'une bataille acharné, Le monde s'était-il arête? Pourtant non. Les oiseau piaillaient, le vent caressait sa douce peau sans pâle...

Un dragon, un serpent, plus une Vipère. Son venin n'aurait aucun effet sur la jeune demoiselle pour cause, elle aussi est venimeuse et dans tous les sens du terme. Enfin! Il ne fallait pas s'arrêter la, autant chercher le calme ailleurs.
Ces endroit quasiment déserts étaient la proie de Déavelina. Le silence, le calme, la beauté du lieu, ses cheveux cour virevoltait comme bon lui semblait. Mais il était tant aussi de changer de look pour une tenue plus sombre mais ce n'était pas le moment de parler de cela. Elle se tenait devant un homme qui lui aussi ne baissait pas les yeux et cela ne dérangeait pas Déavelina le moins du monde.
Son regard reflétait sans doute son âme et Déa pouvait le lire mais, elle détourna son regard ainsi que son visage et parla:

- Je ne suis ici que dans le but de me détendre et non de vous attaquer jeune homme...

Sa voix était si douce et apaisante que le miel avait des raisons d'être jaloux. Enfin, ce furent les seuls mots qu'elle prononça, puis, je jeune femme s'apprêta à partir...

[Pardon pour le retard ^^" lol]

Unae fut étonné lorsqu'une jeune femme, d'à peu prés son âge, vint à se dévoiler à lui. Elle semblait sombre, mystérieuse, et intrigante. En fait, elle l'intriguait, et selon toute vraisemblance, ses deux familiers étaient, eux aussi, surprit de voir une frêle jeune femme dans ces montagnes.
Soudain, elle en vint à parler. Une fois eut-elle parler, il se rendit compte qu'il était toujours en position offensive, au même titre que sa chère Kazeki. Se décontractant, un léger sourire fit son apparition sur les lèvres fines et délicate du Dragonnier. Généralement...les gens voyaient d'un mauvais œil les êtres de sa race...les attaques de Dragons sous les ordres du Sorcier Maléfique n'aidant aucunement à être accepté par le peuple.

"Je vois...Je vous prit de bien vouloir nous excuser dans ce cas. Nous avons tendance à être prudent..."

Il avait déclarer cela d'un ton léger. Le vent soufflait légèrement sur le plateau, permettant aux cheveux des deux protagonistes de se mouver. Elir, en voyant le calme et le changement de comportement de son maitre, se fit moins menaçante et reprit place dans les plis de la chemise de son "Deux Pattes". Kazeki, quand à elle, s'était rapproché de son "enfant", histoire de montrer qu'on ne s'en prenait pas à lui sans sa permission ! Quand je vous disait que c'était une vraie mère poule...

C'est à ce moment que l'inconnue amorça un geste pour quitter les lieux. A la vue de cela, Unae déclara :

"Vous pouvez rester si vous voulez. Je m'appelle Unae, et voici ma dragonne Kazeki. La petite vipère, qui se cache, se nomme Elir. Et vous ? Quel est votre nom ?"

A peine avait-il finit se phrase qu'Elir se dressa juste devant lui ! Elle semblait peu ravie et sifflait avec rage :

¤ Ssssse cache ? Depuis quand je me cache des deux pattes ?! Je sssuis bien sssupèrieure à eux pour ssssa ! Ne me compare pas à une de ccccces bessstioles qui les fuit en pleine nature !
- Déssssolé Elir...Promis, je ne dirais plus que tu te cache d'un Humain.
- Bien....¤

Semblant satisfaite de la réponse, la miss reprit place autour du cou du jeune homme. Ce dernier se permit un soupir de soulagement, même s'il pensait qu'Elir était réellement chiante et susceptible !

~ Il faut avouer que tu as toucher sa fierté Musuko. ~

"Aaah ! Mais vous vous liguez contre moi c'est ça ?" clama de manière assez forte le dragonnier !

Prenant un air mi-lasse, mi-boudeur, il rencontra de nouveau le regard de la jeune femme avec son unique œil, et lui déclara, un air de gêne sur le visage :

"Désolé...mais Elir est plutôt susceptible...et bon, Kazeki est une vraie mère poule."

Un rire gêné vint conclure la phrase...à présent, il n'y avait plus qu'à attendre le choix de l'inconnue.

[pas grave]

Déavelina aurait voulut éclater de rire mais au lieu de cela, elle garda son sang froid et ce sourire effacé la rendait sévère. Déa s'apprêtait à s'en aller pour ne pas déranger quand, l'homme lui adressa la parole, la retenant ainsi. C'était tant mieux, car la jeune femme n'avait aucune envie de partir de ce magnifique paysage rocheux.

L'homme se nommait se nommai Unae, un nom peu commun mais, c'était tout de même original. En y repensant, elle aussi, il fallait que Déa se présente. L'hybride prit la parole avec un ton posé et doux:

- Enchantée, je me nomme Déavelina.

C'est tous ce qu'elle put dire, eh bien oui! Que pouvait-elle dire d'autre? En tout cas, c'est la seule chose qui lui vint en premier.
Sa vipère se nommait Elir, son dragon ou plutôt sa dragonne était Kazeki. Bien entourée pour un jeune homme! Enfin, Déavelina avait déjà comprit que c'était un dragonnier pas la peine d'en rajouter.

Leurs comportement amusait Déa qui aurait voulut rigoler mais, il fallait bien plus pour créer un sourire sur ses douces lèvres. Son regard fleuretait avec celui de la dragonne puis, glissa dans celui d'Unae un long moment, et enfin, Déavelina regarda brièvement la vipère. Un serpent c'était toujours utile. Enfin!
Prudemment, l'hybride s'avança elle était assez proche et pas plus de deux mètres les séparaient.

- Beau temps pour un après midi. Vous aimez ce coin on dirait. Je me trompe?

Elle regardait Unae, la dragonne puis la vipère et de nouveau l'homme attendant un réponse ou pas...

[J'espère que tu avais vu mon annonce d'absence...enfin, voilà, je suis de retour ! Je rp les Samedi et Lundi aprem, et les Dimanches...en majorité ! J'espère que cela ne te dérangera pas ^^"]

Le jeune homme était ravie ! Cette femme était sympathique, et, bien que réservée, le mettait à l'aise. Il était rare, pour lui, de rencontrer des gens qui ne l'attaquaient pas, ou ne prenaient pas peur face à sa dragonne. Il faut dire que ces dernières années, les dragons avaient perdu de leur prestige, devenant des créatures détestés de part l'action des "Dragonniers Noirs".
Unae, lui, ne comprenait pas trop ce système de "Bien" et de "Mal". Selon lui, l'unique moyen d'être en osmose avec son dragon, c'est de se lier à lui de telle façon que les deux âmes soient imbriquées l'une avec l'autre. Un dragon est une créature neutre...une créature qui agit pour équilibrer la balance entre le Noir et le Blanc, celle qui permet au monde de garder une couleur grise. C'est dans cet optique que, plus jeune, il avait été heureux de sa conclusion sur les "camps". Il n'existe ni bien, ni mal. Ni noir, ni Blanc. Juste plusieurs nuances de gris plus ou moins foncée selon les circonstances.

Se dirigeant d'un pas feutré vers un rocher, le mister s'installa sur ce dernier. Elle parla du temps...et, aussitôt, le borgne le va son unique œil valide vers le ciel, et le ferma...comme pour sentir la brise. Ce calme, ce silence, cette paix, il l'appréciait. Il aimait avoir de la compagnie, mais c'était encore mieux quand cette dîtes compagnie n'était pas terrorisé par Kazeki, et semblait même, à l'aise.
Ré-ouvrant son œil valide, il détourna son visage vers celui de Déa, et lui déclara avec un sourire :

"Vous avez parfaitement raison. Cet endroit n'est pas visible des plaines ou du village...et on peut continuer à sentir la brise des montagnes. Je vous avoue, Déavelina, que vous m'intriguez. Généralement, les gens fuient ou nous agressent, Kazeki, Elir et moi-même. Les dragons sont devenus des créatures qu'il faut faire disparaitre selon eux...qu'en pensez-vous ?"

Marquant une pause, Elir en profita pour aller se glisser sur le rocher et se dorer la pilule, comme à son habitude. Pendant ce temps, Kazeki s'était allongée et veillée sur les deux interlocuteurs, de son regards doux et consciencieux. Cette femme n'était pas un danger pour son enfant après tout.

"Pensez-vous, que les Dragonniers et leur Dragon, devraient disparaitre en même temps que ce "Sorcier Noir" qui terrorise la population ? Je n'ai jamais pût questionner les gens à ce sujet...tous fuyait avant que je ne puisse réellement parler avec eux."

[sorry^^]

Suite à toutes ses actions, Déa avança encore tout en écoutant le jeune homme qui lui plaisait fort. Assit sur un rocher puis, prenant un peu du soleil, Déa ne put résister de s'assoir au près de lui tout en le fixant. Sa question ou plutôt ses questions étaient un bon sujet pour entamer la conversation mais il parla du Sorcier Noir, la jeune femme ne put s'empêcher de regarder la dragonne. Un léger sourire apparut sur ses lèvres puis, de nouveaux, Déavelina regarda cet homme. Un silence s'instala, une brise assez violente firent la guerre aux cheveux des deux personnages et Déa ferma ses yeux tout en baissant légèrement sa tête. Le vent cessa faiblement et Déa releva la tête et regarda son compagnon du moment. Certaines parole avait marquées Déa un peu comme: "Je vous avoue, Déavelina, que vous m'intriguez" ou du genre " Les dragons sont devenus des créatures qu'il faut faire disparaitre..." "Généralement, les gens fuient ou nous agressent, Kazeki, Elir et moi-même."

C'est avec un calme qu'elle répondit:

- En toute sincérité, les Dragon sont sacrés. Pourquoi les gens cherchent à les pervertir, à les utiliser a mauvais escient... Les Dragon ont été sur cette terre bien avant nous donc les faire disparaitre serait une abomination que d'ailleurs je ne tolérait pas.

Après ce petit discours, la jeune femme regarda de nouveau le Dragon d'Unae et dit:

- Elle est précieuse Unae... tu le sais mieux que moi je n'en doute pas.

Après un court silence, ses yeux glissèrent sur la vipère et Déa répondit à la dernière question qu'Unae lui avait posé:

- Les dragonniers maléfiques devraient disparaitre ou devraient être raisonné. Mais un dragon peut toujours changer, les exterminer serait de la folie ou plutôt se serait le dernier recours...

Après cela Déa se tut et fixa Unae attendant une réponse.

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